Bonjour,
Je suis porteuse de projet pour une installation sur une
ferme en bio à Montolieu, dans l'Aude. Il s'agit de l'exploitation de mes
parents, sur laquelle je travaille depuis trois ans. Nous produisons des pommes
(2,5 ha de verger), des légumes (1,5ha de maraîchage), ainsi que toutes sortes
de transformations destinées à valoriser les surplus (pâté de légumes, jus
de pommes, compotes, ratatouilles etc.). Nous vendons presque tout en vente
directe : marchés à la ferme et en ville.
Mes parents souhaitent arrêter et mettent l’ensemble de la
ferme en vente ou en location. J’aimerais reprendre l'activité, en association
avec d’autres personnes. Je suis actuellement responsable de la partie
arboriculture, et je souhaiterais envisager une association avec un(e) ou
plusieurs maraîcher(e)s. Les statuts restent à discuter et à déterminer
ensemble.
Il est indispensable d’avoir déjà une expérience en
maraîchage pour envisager ce projet (du fait du volume de travail, des
quantités produites, de la reprise d’une clientèle déjà constituée, de la
période de « tuilage » avec le cédant qui sera limitée).
Si vous êtes intéressé.e.s par l’idée, n’hésitez pas à me
contacter. J’ai /créé un petit site Internet qui présente la ferme, les
différentes activités ainsi que les produits, tout en mots et en photos.
J’invite ceux qui souhaitent en savoir plus à y faire un tour : http://lesaresverts.wixsite.com/pommes
Amicalement,
Léonor
Bonnin
06 52 81 24
02
04 68 24 80
93
lesaresverts@gmail.com
Voici quelques éléments supplémentaires pour ceux qui
souhaitent d’ores et déjà avoir plus de détails :
Matériel
disponible
Le lieu est
exploité en maraîchage depuis plus de vingt ans. Le réseau d’irrigation est en
place, il n’est pas très moderne mais bien entretenu. Il y aurait des
améliorations à apporter pour l’irrigation des serres. Nous sommes équipés de
matériel de travail du sol et de plantation (pour du maraîchage en plein :
pas de planches permanentes jusqu’à présent). Les serres (1700m² en tout) sont
en état ; il est en revanche nécessaire de les déplacer dans les années à
venir (problèmes telluriques). Les systèmes d’aération également mériteraient
d’être améliorés. Les débouchés pour la vente des légumes ne posent pas de
problème, la vente directe ne cesse d’augmenter et les clients sont réguliers –
quelle que soit la météo, ce qui est très sécurisant. Le challenge principal
est donc de réussir à produire suffisamment, plus que de réussir à tout
écouler.
Locaux
Les locaux de travail sont les suivants :
-
local à légume (qui sert de lieu de vente pour
le marché à la ferme hebdomadaire) ;
-
lieu de lavage des légumes ;
-
hangar à tracteurs ;
-
atelier de travail (pour les bricolages,
réparations, soudures, constructions etc.) ;
-
chambre froide + local de conditionnement pour
les pommes ;
-
plusieurs serres et préaux pour le stockage de
matériel ;
-
laboratoire de cuisine pour les transformations.
Maison d’habitation
La maison actuellement habitée par mes parents se situe au
cœur du lieu de travail. Elle sera vacante dès qu’ils cessent l’activité et
reste donc disponible si vous souhaitez habiter sur place. (Grande maisons
récente, 6 chambres, orientée sud). Pour ma part j’habite à 2 km de là.
Répartition
du travail
Il me semble qu’une association agricole a plus de chances
de fonctionner dans la durée si les responsabilités sont clairement définies et
réparties. Dans le cadre d’une telle association, je propose de prendre en
responsabilité la partie arboriculture sur la ferme. Dans mon idée, une ou
plusieurs personnes pourraient s’occuper du maraîchage, et une troisième ou
quatrième prendrait en charge les transformations si nous décidons de les
poursuivre. Nous pourrions par ailleurs nous répartir la charge de travail
concernant l’administratif, la compta etc. ainsi que les temps de ventes et/ou
livraisons.
Quantité
de travail
Malgré les
petites dimensions de l’exploitation et les allures de petite ferme familiale
(ce qu’elle est actuellement), l’ensemble de l’activité actuelle
représente une charge de travail importante. Nous sommes actuellement 5
temps-plein en moyenne sur l’année, plus les saisonniers occasionnels lors des
pics de travail dans le verger. La totalité des légumes est vendue en vente
directe, et une grande majorité des pommes également. Depuis l’arrivée des
pommes il y a trois ans la clientèle ne cesse d’augmenter, si bien que nous
sommes arrivés à un seuil : la demande en légumes est désormais plus
importante que ce que nous sommes capables de produire.
C’est
pourquoi il me semble indispensable d’avoir déjà une expérience en maraîchage (minimum une ou deux saisons entières de
production en étant seul(e) responsable) pour envisager la reprise de cette
activité. Non seulement parce qu’il s’agit d’une production importante, mais
également parce que n’ayant moi-même aucune compétence en la matière je ne vous
serai d’aucun recours…
Accès
au foncier
Les modalités de transmission du foncier enfin, que je
n’aborde pas ici pour ne pas alourdir, ont déjà été envisagées sous différents
angles et nous avons plusieurs idées à proposer. La location sur une durée
indéterminée est également possible.
Nuances…
Je présente ici les choses telles qu’elles sont et telles
que je les envisage. Mais les informations ci-dessus sont surtout des pistes de
réflexions et de discussions, à poursuivre ensemble dans le cadre d’un projet
commun.
N’hésitez pas à me contacter.
Léonor